Les travailleurs de Côte d'ivoire affiliés a |'Union générale des travailleurs de Cote d'ivoire (Ugtci) se sont massivement rendus au siege de cette organisation syndicale sis à Treichville pour faire la fête. Mais aussi pour porter leurs doléances aux autorités compétentes. C’est donc à cette occasion que le secrétaire général de ladite Union, Ebagnerin Joseph, est revenu sur le Smig aujourd'hui à 60000 francs Cfa. Il s'est particulièrement adressé aux employeurs qui trainent encore le pas à se conformer à cette décision. « II nous revient que certains: employeurs n‘ont, pour l'heure, pas accepté de se mettre en conformité avec la loi; Et nous voulons appeler leur attention sur l’obligation la leur, la loi en effet s’impose à tous », a—t-il rappelé. S’agissant de ceux qui sont en règle, le secrétaire général de l'Ugtci les a encouragés et exhortés à faire davantage. « Les entreprises qui ont pris certaines initiatives sont nombreuses et l'avènement du Smig à 60 000 francs Cfa ne les à aucunement gênées, bien au contraire, elles ont anticipé et se trouvent, en efiet, à l’abri. Mais nous espérons qu’elles feront encore un effort tout particulier pour créer un peu plus d'aisance aux travailleurs en assujettissement sous leur autorité », a poursuivi Ebagnerin Joseph et lancé un cri du cœur toujours a propos du bien-être des travailleurs. « Nous pensons qu’à l'heure d'aujourd’hui, aucun travailleur, même un journalier; ne peut être payé sans bulletin de salaire et doit être déclaré à la Cnps, et c’est bien un cri du cœur que nous lançons à un bon nombre d’employeurs », a-t-il indiqué. Et appelé les travailleurs à faire leur part de sacrifice. Au niveau de la réconciliation, surtout afin de traduire, dans les faits le concept de " Vivre ensemble". A son tour, le patronat, représenté par Bernard N’doumi, a demandé que les travailleurs sentent également la croissance économique. « Après le retour à la croissance, il faut songer à repartir le minimum que nous offre cette croissance », a-t-il plaidé et de rassurer par la suite en ces termes « Au terme d’une année difficile, nous allons commencer à voir le bout du tunnel ». Quant au représentant du Bureau ivoirien du travail (Bit), il a indiqué que le Bit continuera à apporter son appui aux efforts du gouvernement et ceux des travailleurs pour un travail décent. Enfin, la tutelle, le ministre d'Etat, ministre de l'Emploi, Dosso Moussa, était représenté par un de ses proches collaborateurs, N'goh Bakayoko. Après avoir salué les efforts du gouvernement pour améliorer les conditions de vie des populations, il est revenu sur quelques difficultés que connaissent des travailleurs.
Notamment sur la période du 1er mai 2013 et le 30 avril 2014 « 187 entreprises ont procédé à des licenciements pour motif économique, entrainant la perte de 3518 emplois,210 entreprises ont observé le chômage technique, entrainant la perte temporaire de 4 694 emplois, 115 conflits dont 10 avec arrêt de travail ont été enregistrés », a-il révélé. Et rassuré les travailleurs que le chef de l’Etal ne lésine sur aucun effort pour assurer, selon lui, à tous, un quotidien meilleur. Le Secrétaire général de l'Ugtci, pour terminer a fait la synthèse de ses résolutions. Elles concernent la sécurité des personnes et des biens, la cherté de la vie, la relance économique et la création d‘emplois, le dialogue social, le droit et la promotion de la femme etc. Le maire de Treichville, Amichia François, a ouvert la cérémonie, en citant un écrivain pour rappeler que le 1er mai est une rencontre pour se parler, s'écouter, s’entendre afin de trouver le bon équilibre aux attentes. II a rassuré les travailleurs que sa commune vient de se doter d'un guichet communal de l'emploi qui vise la création de 4000 emplois sur le marché territorial. Un exemple salué par les travailleurs.